Tableau de Valorie Evens Wenk

Pour avoir travaillé à l'Office du Lait durant une bonne vingtaine d'années et avoir été à l'écoute des producteurs laitiers de certaines régions de France, j'éprouve de la tendresse pour les vaches de nos campagnes qui malheureusement finissent pratiquement toutes à l'abattoir après de bons et loyaux services. Un jour pourtant, en 1994, j'ai eu au téléphone, un vieux monsieur de près de 85 ans du Val d'Oise qui s'était attaché à la dernière vache de son exploitation qui ne produisait plus de lait et qui était devenue son animal de compagnie... En France, 20 millions de vaches d'origines variées ruminent dans nos prairies (une pour trois habitants). En 100 ans, le nombre de races bovines a diminué (question de rentabilité et de probabilté). On privilégie les races qui produisent le plus de lait : la star dans ce domaine est la Prim' Holstein qui possède de grosses mamelles, facile à reconnaître avec ses grandes taches noires sur fond blanc qui peut donner  jusqu'à 8 000 litres de lait (2,8 millions d'individus). En 1865, on en dénombrait une cinquantaine rien que dans notre pays. En 1943, il n'en restait plus qu'une trentaine. Aujourd'hui des éleveurs courageux se battent pour préserver des races rustiques et locales, même si elles ne produisent que 1 000 ou 2 000 litres de lait. En 2004, on en comptait à nouveau 42. Mais certaines d'entre elles subsistent en très petits effectifs :  la Béarnaise : 140 individus... La Bordelaise : 35 individus... La Marine landaise : une vingtaine de femelles et deux taureaux (c'est presque par hasard que le dernier troupeau a été sauvé en 1988). Les vaches sont les cousines des buffles, des bisons et des yacks. Elles jouent un rôle écologique pour lutter contre les incendies de forêt ; les bovins broutent les fougères et les genêts, créant ainsi des pare-feu naturels.  Elles favorisent également la préservation de certaines espèces végétales comme le panicot (sorte de chardon) qui ne pousse que dans les endroits où l'herbe est rase. (Elles avalent rapidement sans la mâcher l'herbe arrachée et possèdent quatre estomacs...) Rappelons que dans la religion hindoue, les vaches sont sacrées et font partie de la famille.

                          Dessin craie et crayon réalisé par Chadamante

Je vous invite à la découverte que j'ai faite : celle du Tigrocigogna ; une invention totale de la Chadamante.

 Que son conte vous fasse voyager loin, très très loin...

Depuis quelques années, dans un petit village du beau département d’Alsace, on peut voir des nids de cigognes habités par de curieux locataires. Personne ne pourrait dire quand cette nouvelle espèce est apparue, mais il faut se rendre à l’évidence, elle est là et bien là.

Je me suis laissé conter qu’un jour…

Tigro, le chat de Mia, la fille de la maison des Wurtzmraow, chat d’intérieur détestant se mouiller les pattes, et prisant les activités physiques que l’on pratique les yeux fermés sur un lit ou un canapé confortables, allez  savoir pourquoi, avait décidé de partir à la découverte du monde.

À moins qu’il n’y ait été invité par la femme de ménage, excédée par les poils qu’il laissait sur tous les coussins de la maison.

Mais, dans sa tête de chat philosophe, il n’avait pas totalement oublié qu’il tenait de son espèce une insatiable curiosité.

Mû par cette force salvatrice, il avait parcouru les rues, la place, les toits et tout ce qui pouvait être visité au village.

Sa liberté le ravissait. Il avait bien quelquefois connu les désagréments de la faim, mais il avait quelques réserves et après tout il était chat, il pouvait s’adonner au plaisir de la chasse.

Peu habitué il est vrai, il en revenait souvent bredouille, mais il était débrouillard, il avait repéré la seule taverne du village dotée de poubelles particulièrement avenantes.

Il y terminait donc toutes ses parties de chasse et s’y  délectait de mets raffinés que des clients repus n’avaient pu finir.

On comprend aisément que Tigro, ne songea pas à revenir chez Mia pour se faire tirer la queue et habiller comme une poupée.

Tigro était un jeune matou entier, entendez par là que le vétérinaire ne lui avait pas encore ôté ses attributs virils et il était bien décidé à en profiter.

Il avait déjà croisé quelques minettes bien roulées, mais, après quelques minauderies, elles l’avaient éconduit en crachant.  Il n’avait donc pas encore trouvé le grand amour. Il se disait qu’au fond, dans la vie, ce qui compte le plus c’est d’avoir l’estomac plein et un bon coin pour dormir, ce qu’il avait.

Pour échapper au bruit, à la promiscuité et pour être maître en son royaume, en dominant toutes les situations, il avait élu domicile dans un nid de cigogne abandonné, perché en haut d’un arbre, ce qui arrive parfois. Il y vivait heureux et en paix.

Un soir qu’il terminait sa partie de chasse dans les poubelles de la taverne, il vit une cigogne qui fouraillait là de son long bec, quelques détritus tombés au sol.

Discrètement Tigro l’observait.

D’un coup sec, il la vit attraper une souris qu’elle avala d’une simple déglutition.

Admiratif, il ne put réprimer un cri.

La suite  chez Adamante

http://adamante-images-et-reves.over-blog.com/article-le-tigrocigogna-53029709.html

Photo d'un Kéa, perroquet des montagnes de Nouvelle-Zélande

Le Nestor Kéa ou plus simplement Kéa est une espèce de perroquet montagnard endémique de Nouvelle-Zélande. Son nom commun tire son origine de son puissant cri : « keee-aa ». Le Nestor Kéa adulte mesure près de 50 centimètres, pèse plus de 900 grammes et possède une envergure d'environ 90 cm. Le plumage est de teinte générale olivâtre, les côtés étant plus foncés. Le dos et la partie inférieure de la queue sont rougeâtres. Le Nestor Kéa habite les forêts d'altitude et les prairies des Alpes méridionales de la Nouvelle-Zélande, sur des terrains habituellement difficiles à traverser et exposés à un climat rigoureux. Il est le seul perroquet de montagne du monde. En été, le Kéa se nourrit principalement de graines, feuilles, bourgeons, fruits, fleurs, d'insectes (acridiens et coléoptères) et de vers. Il apprécie tout particulièrement le lin cultivé. En automne, il mange les pousses et les feuilles dans les forêts de hêtre. En hiver, il ne dédaigne pas les charognes, en particulier celles des moutons mérinos. C'est le seul perroquet carnivore connu. Le Nestor Kéa est connu pour son comportement curieux et sa vive intelligence, qui l'a fait surnommer « le clown des montagnes ». Il explore minutieusement l'environnement, allant parfois jusqu'à endommager les constructions et les véhicules. Ce clown fait la joie des touristes, ce qui compense en partie sa mauvaise réputation. La période de reproduction s'étend de juillet à janvier. Le nid est construit parmi les rochers et la couvée comprend entre deux et quatre œufs blancs. Lors de l'incubation, qui dure jusqu'à quatre semaines, le mâle alimente sa femelle. En quatre mois, les poussins peuvent atteindre leur masse adulte. Les jeunes quittent leurs parents à leur maturité sexuelle. Il faut environ 14 semaines avant l'envol des jeunes. Le nombre de Nestor Kéa est mal connu en raison de la difficulté d'accès à leur habitat de montagne. On craint que sa population ne soit faible et que l'espèce ne soit menacée. En raison de leur comportement curieux et de leur réputation de carnivores, ils ont été persécutés et on estime que plus de 150 000 oiseaux ont été exterminés au cours des 130 dernières années. En 1970, l'espèce est devenue protégée. En 1986, les fermiers de la montagne ont été persuadés de renoncer à tuer les Kéas en échange d'une compensation financière accordée par les organismes gouvernementaux.

                                Tableau de De Ditz

Encore une histoire comme je les aime qui m'a été rapportée par ma chaminaute Linda et son chat Picasso

http://www.soleilcouchant.net/ 

Excusez du peu !!! Un chat a parcouru 3 200 km pour retrouver ses maîtres qui avaient déménagé sans lui ; ils avaient quitté l'Ouzbékistan pour la Russie et avaient pensé (à tort !) que ça perturberait trop leur minet. Ils l'avaient donc confié aux bons soins de leurs voisins. Oui, mais Karim (le nom du minou en question) en a décidé autrement ! Deux jours après le départ de ses chers maîtres, il se faisait la belle ! Et deux ans plus tard et 3 200 km plus loin, le chat très amaigri et en piteux état attendait devant la porte de la nouvelle maison de ses maîtres en Russie. Inutile de vous dire quelle fut la surprise et la joie des maîtres en découvrant leur matou sur le seuil... Ils avaient appris avec tristesse sa disparition après leur déménagement et il ne comptait pas le revoir. Ils n'envisagent plus de s'en séparer trop heureux de l'avoir récupéré. Et c'est  un mystère de plus... Comment ce chat fidèle à ses maîtres a-t-il pu parcourir les 3 200 km qui le séparait d'eux ? Le 6e sens... J'y crois ! Aucune explication rationnelle n'est à retenir... 

Et vous, qu'en pensez-vous ? Etes-vous de cet avis ???

(C'est une information publiée sur internet le 25 juin dernier)

              Image DR (article du 25 juin Lematin.ch)

Le félin avait eu ses pattes arrière arrachées au niveau des chevilles par une moissonneuse.Le chirurgien spécialiste des prothèses, Noel Fitzpatrick, a créé pour le chat une prothèse présentée comme une première mondiale. Au cours d'une opération de trois heures, l'équipe vétérinaire a inséré une cheville en perçant les os des pattes postérieures. Les implants attachés aux os ont été recouverts d'hydroxyapatite, une substance qui aide les cellules osseuses à croître et s'attacher au métal. La peau forme ainsi une barrière à l'extrémité de la cheville, qui devrait empêcher des infections potentielles. Traitement possible chez les humains "Oscar peut à présent gambader et sauter comme tous les autres chats", a souligné le chirurgien. Le félin de deux ans et demi avait été amputé de ses pattes arrières par une moissonneuse alors qu'il faisait une sieste au soleil. Kate Nolan, la maîtresse du chat a souligné qu'elle et son mari «s'étaient posés beaucoup de questions et que leur principale inquiétude concernant cette opération était de savoir si elle était dans l'intérêt d'Oscar et lui offrirait une meilleure qualité de vie». «Ce genre de procédure est d'avant-garde et aura aussi une incidence sur la médecine pour les hommes, donc les enseignements tirés de la façon dont on a traité Oscar pourraient permettre des progrès pour des traitements similaires chez des humains», a ajouté Mike Nolan, le maître du chat. Oscar a été rebaptisé le chat «bionique»...

(Source LeMatin.ch le 25 juin 2010 et merci à mon amie Danae pour m'avoir informée de cette avancée médicale sur un chat)