Cristina Gandolfo, une journaliste et photographe résidant à Los Angeles, a souhaité rencontrer  Lynea pour sensibiliser le public au travail exceptionnel fourni par l’équipe du refuge en nous livrant de superbes photographies...

En Californie, il existe un refuge pour chats digne d’un vrai paradis ! Pas moins de 24 000 chats y ont séjourné. Cette belle initiative est le projet de Lynea, une dame au grand coeur qui n’a pas hésité à adopter tous ces adorables félins. Nous vous présentons ce sanctuaire hors norme ! "The Cat House on the Kings" est le nom que porte cet incroyable refuge pour chats, qui se rapproche d’un petit paradis pour félins ! Fondé par Lynea Lattanzio en 1992, ce sanctuaire abrite près de 700 chats abandonnés dans les rues et a déjà comptabilisé plus de 24 000 boules de poils depuis sa création. Lynea continue son combat en arpentant tous les jours les rues de la ville à la recherche de nouveaux chats abandonnés et dans un état de santé inquiétant. Les chats y sont nourris, logés, soignés et peuvent également être adoptés. Le refuge fait également office de centre d’éducation dans lequel des conseils sur la santé ou les problèmes de comportement y sont délivrés. Nous saluons la générosité de  Lynea qui, au fil des années, a porté secours à tous ces chats abandonnés. Nous avons été très émus par son projet et nous aimerions que des refuges de ce type voient le jour en France.

http://www.cathouseonthekings.com/

Leonor Fini dans son atelier rue de la Vrillière vers 1961

              http://www.femmespeintres.net/pat/mod/fini.htm

Toute sa vie Leonor Fini fut accompagnée par les chats...

Leonor Fini (1908-1996) était une artiste peintre surréaliste, décoratrice de théatre et écrivaine, née de mère italienne et de père argentin. A l'âge de 2 ans, elle quitta l'Argentine avec sa mère pour la ville de Trieste en Italie. Elle adorait les chats. Elle a peint de nombreux tableaux et dessiné plusieurs esquisses et aquarelles en hommage aux chats. En 1977, elle consacra même un livre entièrement dédié à sa passion pour les félidés, Miroir des Chats. Son premier souvenir félin fut Ciocci, le gros matou blanc de sa grand-mère maternelle. Plus tard, des persans, des sacrés de Birmanie, des siamois, des chartreux, des abyssins et aussi des gouttières, soit une quinzaine à une vingtaine représentants de la gent féline peuplaient son appartement de la Place des Victoires à Paris, l'assistant pendant ses séances de peinture. Il y avait parmi eux : Trilby, Min, Moun, Eloïse, Maho, Héliodore, Beauty, Musidore, Moufti, Mignapouf, Maoua, Baphomet... A force de vivre entourée de chats, Leonor avait fini par leur ressembler : regard et maquillage félins, démarche souple, voix chantante, élégance innée, réserve pudique et fantaisie débridée. Elle fut une icône de la vie parisienne, artistique et mondaine. Sa beauté féline fascinait d'ailleurs les photographes. Leonor Fini assimilait le chat à nos côtés comme "le souvenir chaud, poilu, moustachu et ronronnant d'un paradis perdu"...

                  Dessin d'Ulisse Aldrovandi

                     Chat sauvage des forêts 

Ulisse Aldrovandi était un éminent scientifique italien de la Renaissance, né à Bologne en 1522. Les hasards de la vie lui firent découvrir la médecine, la botanique, la géologie et la zoologie. Il  laisse à sa mort  en 1605, un incroyable héritage de 3 600 livres imprimés, un herbier de plus de 7 000 spécimens et d'immenses collections naturalistes qui font de cet humaniste hors du commun, un des précurseurs de la biologie moderne. Ulisse Aldrovandi était non seulement un observateur, mais aussi un dessinateur de la vie animale. Il s'intéressait notamment aux différentes variétés de chats de l'époque. Dans ces nombreuses illustrations de chats aux contours épurés, il avait le souci du détail de la morphologie féline et de ses couleurs de robe.  

      Tableau de Christian Michaut "Le Chat attentif"

                 Avec son aimable autorisation.

                     © Ne pas copier SVP

J'ai découvert une belle galerie que je partage avec vous.

Voici la biographie de l'artiste :
Peintre figuratif, animalier et portraitiste.
Pastelliste.
Je peins depuis l’âge de 15 ans.
Profondément figuratif et bien que pratiquant différentes techniques, c’est le Pastel qui aura ma préférence.
Ce qui me captive dans le travail du Pastel,
c’est la subtilité qu’offre ce matériau, permettant touché, finesse et velouté du travail.
Je travaille avec le même bonheur, natures mortes, paysages mais ma préférence va à l’art du portrait et l’art animalier.
J’aime retranscrire la personnalité, le mystère de chaque animal.

Son site est ici :
http://www.galerie-com.com/artiste/michaut+christian/10951/

                Tableau de Tatyana Rodionova

Il en est de tout noirs, des chats d'Andalousie

Exubérants d'amour et fous de jalousie :

Des chats à la peau brune, au pelage soyeux,

Sortant au moindre appel de leur douce paresse

Pour se tendre à la main d'où leur vient la caresse

Et se cambrer joyeux !

Il en est de tout roux, des grands chats d'Allemagne,

Importés sur le Rhin du temps de Charlemagne :

Des chats très froids, très mous que chacun peut saisir,

Sans les tirer de leur état sporifère,

Des chats qu'on flatte en vain et qui se laisse faire

Sans plainte et sans plaisir !

Il en est de tout blanc comme un bloc de Carrare,

Des chats immaculés, le chat vierge - très rare -

Farouche au premier qui les frôle de près,

Egratignant leur maitre aussitôt qu'il fait mine

D'effleurer de ses doigts leur délicate hermine ...

Mais se calmant après.

Il en est des petits, de moyens et d'énormes,

D'obèse de fluets et de toutes les formes.

Certains baillent d'ennui, certains autres sont gais ;

Certains ont par moments des ardeurs érotiques,

Certains sont au contraire, hébétés, chlorotiques,

Tristes ou fatigués.

Mais comme dans l'Eden, les chats de l'Eve humaine

Sont soumis de naissance au même phénomène,

Qu'ils soient noirs, blancs ou roux, dodus ou rabougris,

Dès que la nuit s'abat sur les toits et les tentes

Toutes les femmes ont des ivresses latentes,

Et tous les chats sont gris !

(Henry de Fleurigny, Poèmes choisis, 1916)