Peinture de Georges BRASSENS avec son siamois
Avec l'aimable autorisation de son auteur Georges MICHEL
Je le remercie chaleureusement.
http://georgesmichel.blogspot.com/
30 ans déjà que notre Georges Brassens a cassé sa pipe ! Le chanteur et poète à la célèbre moustache, à la pipe au coin des lèvres, libertaire et libertin, timide et provocateur, classique et moderne, traditionnel et intemporel, n'en finit pas de peupler nos têtes de ses ritournelles. Qui peut oublier ce magicien des rimes, à la voix de basse et rocailleuse ? Celui qui bourru mais bon, généreux, fidèle en amitié et en amour, préféra vivre toute sa vie en solitaire et se protéger derrière ses piquants plutôt que de se frotter aux autres. Il confiera lors d'une interview : (je cite) "Je suis assez sédentaire. Je n'aime pas beaucoup quitter la zone dite de sécurité comme tous les chats. Vous savez qu'ils ne peuvent pas dépasser une certaine zone au-delà de laquelle ils sont en danger. Comme j'ai l'habitude de vivre un peu replié sur moi-même..."
Dans ses chansons poétiques et souvent gaillardes, il y a de la grâce, de la légèreté, de la malice,de la nostalgie, de la tendresse et de la sensualité qui nous vont droit au coeur. Le poète avait quant à lui une idée précise de son métier : (je cite) "La chanson est un art qui est souvent fait par des mineurs, mais pas un art mineur... Il faudrait avoir plus de respect pour le public de la chanson, qui n'a pas toujours les moyens de se défendre contre la médiocrité. Il y a des gens, dans ce public, qui n'ont pas eu les moyens de se cultiver, ni même de s'instruire. A ceux-là, il faudrait donner de belles choses." De belles choses, cet homme en avait plein la guitare et il en faisait profiter ses chats, ses copains et son public... Il était lui-même bon public ; il aimait beaucoup Charles Trénet, Tino Rossi, Ray Ventura et même le rocker Elvis Presley.
A noter que Brassens signifie en vieux français :
Homme aux bras solides.
Fait pour ce gaillard moustachu à la carrure imposante.
L'homme est un chêne indifférent aux rumeurs de la forêt.
Source Brassens de Florence Trédez (Librio Musique)