Béa Kimcat Blog
Mon roman : LISABELLE
(mars 2008)
http://lisabelle.briot.free.fr/
Mon 2e Blog : link
http://kimcat1b58.eklablog.com/
Photo de Jackie Evancho prise par sa mère Lisa
J'ai découvert dernièrement Jackie Evancho, une angélique petite fille qui chante divinement bien. Sa voix est si pure, si claire, si phénoménale, qu'on en a des frissons. Jackie est née le 9 avril 2000 en Pennsylvanie. A l'âge de 10 ans, elle décroche la 2e place lors de la compétition de l'America's Got Talent. Depuis, elle connaît un immense succès en Amérique, à Londres, en Australie, au Japon. Elle a chanté, fin janvier, avec l'orchestre de Phiharmonic Tokyo. En plus de sa performance vocale, elle joue du piano, du violon et elle compose des chansons. La maturité de sa voix, forte et sans faille, est incroyable pour une personne de son âge. Si vous ne la connaissez pas encore, écoutez-la de toute urgence. J'ai choisi pour vous deux morceaux musicaux :To believe et Angel
Tableau d'un guépard (auteur inconnu)
A noter que le Guépard a des yeux soulignés par une ligne noire ressemblant à une larme qui court de la naissance de chaque œil jusqu'à la bouche. Ces traînées améliorent sa vision en minimisant les reflets de la lumière du soleil.
Félins vient de sortir en salles. A ne pas louper !!! Il s'agit d'un documentaire d'une heure 27 réalisé par Keith Scholey et Alastair Fothergill sous le label de Disney Nature : En Afrique, au Kenya, dans l’une des régions les plus sauvages du monde, les animaux vivent libres et loin des hommes. Au sud du fleuve qui divise ces magnifiques terres, règne le clan des lions mené par Fang. La lionne Layla y élève la jeune Mara. Entre chasse et liens familiaux puissants, c’est la vie d’une famille qui s’écrit. Au nord du fleuve, le lion Kali et ses quatre fils rêvent d’étendre leur territoire. Bientôt, les eaux seront assez basses pour que les maîtres du nord tentent leur chance au sud… Dans cet environnement où chacun joue sa survie chaque jour, Sita, une splendide femelle guépard, tente d’élever seule ses petits. Au fil des saisons, tous ces destins vont se croiser à travers une histoire qui n’est ni inventée ni mise en scène, mais captée comme jamais auparavant, de sa bouleversante intimité à sa spectaculaire beauté.
A voir ici sur le site de Disney Nature :
Chat des Forêts Norvégiennes à robe bleue
(Auteur Paul Ruet -Wikipedia)
Voici la suite de la Nouvelle d'Eryndel
http://plume-outre-reve.blogspot.com/
Avec son aimable autorisation
Aussitôt, une obscurité pesante, consistante, vivante m'enveloppa. Un rugissement infernal se déclencha soudain - je compris qu'il provenait de la machine. J'étais pris au piège, sans nourriture ni eau, sans air frais ni lumière.
Que faire ? Appeler ? Personne ne m'entendrait, le moteur couvrirait ma voix... Et puis j'osais à peine bouger. Le vacarme assourdissant blessait mes oreilles sensibles et me martelait cruellement la tête. La désagréable odeur de pétrole qui m'avait repoussé en entrant me donnait la nausée. Je finis par appeler, quoi qu'en dît mon bon sens, griffant les parois, fouettant l'air vicié de ma queue, tantôt gémissant, tantôt hurlant de toutes mes forces, au risque de me briser les cordes vocales... rien n'y fit. Alors je m'allongeai, épuisé, attendant le sommeil ou la mort.
Après un temps indéterminé, la faim et la soif m'assaillirent, de plus en plus pressants. Ma gorge brûlait, ma langue était soudée à mon palais et mon estomac se tordait douloureusement. Mais qu'y faire ? Incapable de supporter plus longtemps ce supplice je m'approchai de la masse sombre que mes yeux habitués à l'obscurité distinguaient confusément. C'est alors que je sentis de la graisse de machine. J'y goûtais pour la vomir aussitôt : elle avait un goût rance de rouille et de fer. Oui, mais j'avais si faim... Surmontant ma répugnance, je l'avalai.
Durant des jours et des jours, je dus me nourrir de cette graisse infâme, malgré mon dégoût et ma gorge parcheminée, respirant à peine, faiblissant d'heure en heure, de plus en plus malade. Puis, je me mis à délirer.
Non loin de moi, on avait posé une appétissante assiettée de viande et un bol d'eau fraîche. Je voulus manger, je voulus boire : je ne léchai que le sol poussiéreux. Ce qui me fit éternuer violemment et accentua ma soif.
Le temps passait. Combien d'heures, de jours, de semaines s'était-il écoulé ? Rêvais-je ? Ne rêvais-je pas ? J'avais soif. La provision de graisse de machine s'épuisait. Je crus entendre un grattement. Un rat ! Je bondis mais, hélas, mes griffes fendirent l'air sans rien saisir.
J'avais soif. Mon odorat me jouait des tours lui aussi. Je croyais sentir des fumets délicieux. Si je n'avais pas eu si soif, j'en eusse eu l'eau à la bouche.
Les secondes tombaient lentement, lourdement autour de moi, avec une telle désinvolture qu'elles semblaient me narguer. J'avais soif.
Soudain, le tangage cessa, le silence se fit. Enfin, la porte s'ouvrit. Sans attendre, rassemblant mes maigres forces, je me précipitai à l'extérieur, ronronnant de bonheur et de soulagement. Hélas ! Cette précipitation me perdit. La lumière du jour m'éblouit soudain, une douleur intense me vrilla les yeux et le crâne... Il n'est pas recommandé de passer de l'obscurité profonde à une vive lumière : j'étais aveugle.
Mais quel est ce bruit ? Quelqu'un s'approche de moi, je le sens. Quelqu'un respire devant moi et me regarde. Méfiant, je me rencogne contre le mur. Qui est-ce ? Ami ou ennemi ?
"Pauvre chat ! Si maigre, et aveugle encore ! N'aie pas peur, je ne te veux aucun mal. Laisse-moi te prendre dans mes bras."
Alors, je suis soulevé, caressé. On m'emmène. Une porte s'ouvre, se ferme et je suis posé sur quelque chose de doux et de moelleux. Un fauteuil ! Un siège confortable et douillet, enfin ! On me donne à manger, à boire ! Plus jamais je ne devrai fouiller les poubelles pour me nourri. Plus jamais il ne me faudra boire d'eau de pluie dans les gouttières. Mon bienfaiteur me brosse, puis me prend sur ses genoux. Heureux, je ronronne.
A présent, qu'importent ma cécité et le passé ? Désormais, je suis heureux. Mes sens sont suffisamment aiguisés pour que je ne regrette pas ma vue. Enfin... pas trop.
© Ne pas copier sans l'autorisation de l'auteur
Rosette et sa Domino retrouvée http://www.domino2.fr/ m'ont fait l'honneur d'être distinguée sur la Blogosphère le 23 janvier dernier. Il m'était difficile de faire une sélection afin de privilégier un blog plutôt qu'un autre. Car vous êtes tous méritants... Alors j'ai choisi tout simplement 5 blogs qui ne parlent que de chats (car la gent féline est largement représentée ici) et que je ne vous avais encore jamais présentés. Si vous aimez les chats, vous apprécierez...
Les voici par ordre alphabétique :
Des chats selon Jibie
http://des-chats-selon-jibie.over-blog.com/
Graffiti et Zingara de Miss Tigri
http://graffiti-zingara.over-blog.com/
Kokeen et sa petite famille Eole et Choupette
La Fée des Batailles, Marie et ses Abyssins
http://www.la-fee-des-batailles.com/
Les princesses de Nicole
http://difinimi.over-blog.com/
NB : J'ai rejoint dernièrement la communauté de Domino, Chatmicalement vôtre, et ce sera mon premier article publié au sein de cette communauté féline à souhait.
Pour inaugurer ma première participation à la communauté "Echange de livres entre copinautes" de Khanel
http://khanel3.over-blog.com/ je vous présente le dernier roman de Delphine de Vigan Rien ne s'oppose à la nuit (titre inspiré des paroles d'une chanson d'Alain Bashung), que je viens de terminer. Après la lecture de No et Moi et Les Heures souterraines, j'ai découvert une Delphine de Vigan de 45 ans, intime avec ses secrets les plus enfouis, puisqu'elle écrit sur sa mère, Lucile, qui s'est suicidée avec ses bonnes raisons pour en arriver là, juste avant qu'elle ne reçoive le Prix des Libraires en 2008. Ce livre puissant et émouvant vous prend et ne vous lâche plus. C'est une plongée bouleversante au coeur de sa mémoire familiale. J'ai choisi pour vous quelques extraits : (p17) ... "Je ne sais plus quand est venue l'idée d'écrire sur ma mère, autour d'elle, ou à partir d'elle, je sais combien j'ai refusé cette idée, je l'ai tenue à distance, le plus longtemps possible, dressant la liste des innombrables auteurs qui avaient écrit sur la leur, des plus anciens au plus récents, l'histoire de me prouver combien le terrain était miné et le sujet galvaudé, j'ai chassé les phrases qui me venaient au petit matin ou au détour d'un souvenir, autant de débuts de romans sous toutes les formes possibles dont je ne voulais pas entendre le premier mot, j'ai établi la liste des obstacles quii ne manqueraient pas de se présenter à moi et des risques non mesurables que j'encourais à entreprendre un tel chantier. Ma mère constituait un champ trop vaste, trop sombre, trop désespéré : trop casse-gueule en résumé... Et puis j'ai appris à penser à Lucile sans que mon souffle en soit coupé... Je ne sais plus à quel moment j'ai capitulé, peut-être le jour où j'ai compris combien l'écriture, mon écriture, était liée à elle, à ses fictions, ces moments de délire où la vie lui était devenue si lourde qu'il lui avait fallu s'en échapper, où sa douleur n'avait pu s'exprimer que par la fable... Et puis, comme des dizaines d'auteurs avant moi, j'ai essayé d'écrire ma mère...
(p437)... Aujourd'hui, je ne cherche plus, je m'en tiens à la lettre que Lucile a laissée. J'entends Lucile comme elle aimait qu'on l'entende : au pied de la lettre. Elle savait et sentait que la maladie finirait par l'emporter, elle souffrait, elle était fatiguée. Les combats qu'elle avait menés tout au long de sa vie ne lui avaient pas donné la force de mener celui-là. Lucile est morte à soixante et un ans, avant d'être une vieille dame. Lucile est morte comme elle le souhaitait : vivante. Aujourd'hui, je suis capable d'admirer son courage."
Ce livre est un véritable coup de coeur. A lire absolument !
Tableau de Sao Lee
Le 25 janvier dernier j'ai vu un très beau film franco-québecois Café de Flore de Jean-Marc Vallée avec une sublime Vanessa Paradis, Kévin Parent (chanteur Québécois), Hélène Florent, Evelyne Brochu, Evelyne de la Chenelière, Alice Dubois, et le stupéfiant petit garçon Marin Gerrier... que je vous recommande. En voici le synopsis : Il n’est pas facile de dire adieu à ceux qu’on aime ; pour y parvenir, il faut parfois toute une vie - ou deux. Entre le Paris des années 1960 et le Montréal d’aujourd’hui se déploie une vaste histoire d’amour aux accents épiques, à la fois sombre et lumineuse, troublante et malgré tout pleine d’espoir. Film aussi captivant qu'étrange sur les âmes soeurs et les flammes jumelles, teinté de fantastique, baigné d’une lumière parfois presque surnaturelle, Café de Flore raconte les destins croisés de Jacqueline une jeune Parisienne mère qui veille jalousement sur son enfant unique et trisomique, d’Antoine un DJ montréalais qui tente de vivre en harmonie avec les femmes de sa vie. Ce qui les relie : l’amour, troublant, maladroit, imparfait et inachevé... humain. Café de Flore tient le spectateur en haleine et ne le laisse pas indemne. C'est un film sur toutes les formes d'amour, sur la force et la puissance de l'amour. De plus, toute la mise en scène est construite autour d'un univers sonore. La musique, tient donc une place importante dans ce film et elle est plus qu'envoûtante. Voici la bande annonce :
http://www.youtube.com/watch?v=GgJ8iXWSIy0
A noter que "Café de Flore" est un grand classique musical, un tube électro-jazzy de Matthew Herbert : à écouter ici
Une vidéo superbe qui vous fait découvrir le monde à vol d'oiseau. A voir absolument !