11 février 2009
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Photo de Alexandre Modesto : Bouquetin des Alpes à Saint-Julien Montdenis en Maurienne
Sa grande taille et ses cornes impressionnantes ne sont d’aucune utilité au bouquetin dans sa lutte contre la kératoconjonctivite, une maladie qui le rend aveugle. Une cécité qui l’empêche de se déplacer pour se nourrir ou l’entraîne dans une chute fatale ; l’épidémie de kératoconjonctivite qui, depuis novembre dernier, a atteint le cheptel de bouquetins des Alpes vaudoises, dans la région de la Cape-au-Moine et du Pic-Chaussy. Dans ce massif aux sommets aigus, près de 200 bouquetins et 40 chamois vivent en principe tranquilles. Depuis le début de l’hiver, 13 bêtes ont en effet dû être abattues par le surveillant de la faune et une dizaine d’autres sont mortes dans des endroits escarpés, après des chutes fatales. Devenues aveugles, toutes ces bêtes ne pouvaient plus ni se déplacer ni se nourrir. La bactérie s’attaque en effet au tissu conjonctif et à la cornée, et faute de soins, l’inflammation dégénère souvent jusqu’à détruire les yeux du bouquetin. D’où vient la kératoconjonctivite? L’agent infectieux est potentiellement transmis par les moutons pendant les mois où les animaux se côtoient en montagne. Mais les moutons développent rarement des symptômes graves. En outre, ils ont la chance de pouvoir être soignés simplement, rapidement et efficacement. Pour le bouquetin, c’est autre chose: la maladie peut causer des ravages souvent en proportion avec l’âge ou la santé de chaque animal. Mais tous ne meurent pas : il arrive que des bouquetins atteints développent de faibles symptômes, puis se remettent très bien. C'est le cas d' une femelle qui était restée figée pendant dix jours sur un surplomb, et semblait condamnée, et qui a fini par se relever pour manger, avant de s’en aller tranquillement plus loin, en se dirigeant très bien...
(Source Philippe Dubath -3 février 2009)
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Nature en danger
30 janvier 2009
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Photo : Digital Akach Dugger
Des rafales de vent de plus de 160 km/heure ont déferlé sur la Parc le 24 janvier dernier, jusqu'à tard dans la nuit. Plusieurs centaines d'arbres dont nombre d'entre eux centenaires ont été déracinés par la force du vent et se sont retrouvés couchés sur les clôtures des animaux, sur les toits des bâtiments et en travers des routes et des chemins. Anticipant l'arrivée de la tempête la plupart des animaux, notamment les plus dangereux : Lions, Guépards, Lycaons… pour éviter toute fuite, mais aussi les plus sensibles au froid : Girafes, Eléphants, Chimpanzés, Rhinocéros… avaient préalablement été mis à l'abri dans leurs maisons respectives et il n'y a aucune victime à déplorer sur le parc. Un groupe électrogène installé après la tempête de 1999 a permis de pouvoir continuer à alimenter les trois-quarts du domaine là où se trouvait l'ensemble des chaufferies nécessaires aux animaux les plus délicats : vivarium pour les Alligators et les Serpents, maison des Primates…Tout a été réparé rapidement et le Parc a pu rouvrir ses portes.
(Source : Flash de La Réserve Africaine de Sigean dans l'Aude)
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Nature en danger
28 janvier 2009
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La forêt des Landes de Gascogne est le plus grand massif forestier d'Europe Occidentale (près d'un million d'hectares) ; elle s'étend sur une grande partie des départements des Landes et de la Gironde et déborde sur le Lot-et-Garonne. Contrairement aux idées reçues, la forêt des Landes est millénaire ; certaines zones du littoral étaient déjà boisées il y a 2 000 ans. La plantation massive de pins a été amorcée, dès le XVIIIe siècle pour assainir le sol marécageux et stopper la progression des sables mobiles. En août 1949, près de la moitié de la forêt a disparu en fumée à la suite d'un incendie, qui a dévasté des milliers d'hectares entre Bordeaux et Arcachon. On a replanté des pins en ligne pour éviter la propagation du feu d'une parcelle à l'autre. Constituée de pins maritimes à 95%, de chênes, d'acacias et autres espèces de pins, la forêt landaise qui a une vocation essentiellement papetière (le bois sert aussi au chauffage des habitants), a été durement touchée par la tempête du 24 janvier dernier ; Klaus a dévasté par endroits 60% des forêts dans le sud de la Gironde et dans les Landes, selon le Syndicat des syviculteurs du sud-ouest.
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25 janvier 2009
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Dans les Pyrénées-Atlantiques après la tempête...
Tout le Grand Sud a été traversé hier entre 3 heures du matin et 19 heures par une tempête d'une violence inouïe.Des records de vents ont été enregistés, avec une pointe de 184 km/h à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales (on a même relevé à Formiguères, une station de ski, à 1500 m d'altitude, 192 km/h !). A Dax dans les Pyrénées-Atlantiques : 136 km/h, à Biscarosse dans les Landes : 172 km/h, à Bordeaux en Gironde : 161 km/h, à Narbonne dans l'Aude : 159 km/h. La Haute-Garonne n'a pas été épargnée ; Toulouse a essuyé une des plus fortes tempêtes de son histoire ; des routes ont été coupées, des jardins dévastés, des centaines d'arbres ont été arrachés, pulvérisés par le vent ; le vent a soufflé dans le Lauragais, jusqu'à 150 km/h ; à Plaisance-du-Touch, près de Toulouse, le zoo a été saccagé ; les dégâts sont immenses. Prévenus de l'arrivée de la tempête, les dirigeants du parc et leurs équipes avaient mis les 500 et quelques animaux à l'abri, mais des arbres sont tombés sur des clôtures et des hangars ; tout le parcours en voiture est endommagé ; déblayer le terrain sera un travail de longue haleine ; le projet d'agrandissement du safari risque de prendre du retard compte tenu des circonstances. La Garonne est montée jusqu'à 2,36 m dans la nuit de vendredi à samedi. Les mouettes faisaient du sur place au-dessus des eaux déchaînées du fleuve qui avait des airs de torrent en furie... Le sud va devoir panser ses plaies.
(Source La Dépêche du Midi -25/01/2009)
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23 janvier 2009
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Photo : Rose des Vents en Catalan (8 vents)
VIGILANCE ROUGE POUR : Pyrénées-Atlantiques, Haute-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Landes.
Début d'événement prévu samedi 24/01/2009 à 04h00
Fin d'événement prévue samedi 24/01/2009 à 21h00
Une violente tempête hivernale d'une ampleur peu commune est attendue sur le sud du pays. Il est vraisemblable que cette tempête intéressera une zone géographique plus limitée qu'en décembre 99 mais elle risque d'être d'intensité comparable. Sur ces cinq départements placés en vigilance rouge, le vent d'ouest se renforce en deuxième partie de nuit. En fin de nuit et au cours de la matinée on attend des vents d'ouest violents avec des rafales atteignant 150 km/h sur le littoral et dépassant 130 km/h dans les terres. Soyez très prudents. Ne sortez qu'en cas de nécessité absolue.
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Nature en danger
11 janvier 2009
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L'ouragan Ivan 7 septembre 2004
En 1938, juste avant le passage d'un ouragan à Long Island, sur la côte Est des Etats-Unis, un homme reçut un nouveau baromètre par la poste. Voyant qu'il indiquait "ouragan", il pensa que l'aiguille était bloquée et adressa une lettre de réclamation au fabricant. A son retour du bureau de poste, il découvrit avec stupeur sa maison détruite par l'ouragan annoncé !
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Nature en danger
16 août 2008
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Il existe au Canada un service téléphonique bien spécial, celui d' "Alerte à l'ours polaire". Accessible 24 heures sur 24, il permet aux propriétaires qui appellent, d'être débarrassés de tout plantigrade qui encombrerait leur jardin... Un service qui fonctionne bien, surtout dans la bourgade de Churchill, dans la baie d'Hudson, capitale mondiale de l'ours blanc. En effet, entre juin et novembre, la fonte des glaces entraîne une migration des ours. Pour les éloigner, hélicoptères, véhicules au sol et fusils à pétards ne sont pas de trop ; une fois capturé dans un filet, l'animal est mené dans un enclos appelé "prison des ours", puis relaché lorsque les glaces se reforment. A noter que l'ours polaire a la peau noire ! Même s'il arbore une robe blanche pour être discret sur la banquise et surprendre ses proies ; en témoignent sa truffe et son museau foncés, petits éléments visibles qui le trahissent sur la neige.
(Source Marianne - 25/07/2008 et Fémina - 10/08/2008)
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21 juillet 2008
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Choisissons des produits durables plutôt que jetables, évitons les emballages superflus et surtout ne jetons rien dans la nature. Rappelons le temps nécessaire à la dégradation des déchets les plus couramment abondonnés. On estime ainsi qu'il faut compter pas moins de 4 000 ans pour qu'une bouteille de verre soit éliminée ; la seule façon de s'en débarrasser est de la recycler. Une bouteille en plastique subsistera entre 100 et 1 000 ans sans que l'on connaisse encore les conséquences écologiques à long terme d'une telle pollution. Un sac en plastique ou l'enveloppe d'une barre énergisante mettront autant de temps à disparaître. L'oxydation totale d'une canette en acier prend environ 10 ans ; l'aluminium met des centaines d'années avant de redevenir poussière. Les mégots, si commodément jetés à terre après une pause cigarette, ne s'évaporent pas comme par magie ; tabac et papier se dégradent en quelques mois mais le filtre résiste aux enzymes des bactéries et ne disparaît qu'au bout de 2 ans. Quant au mouchoir en papier bien mal affublé de l'adjectif jetable, il lui faudra tout de même 3 mois pour se transformer en eau et en gaz carbonique. Il n'y a guère que les restes de repas comme les trognons de pommes que l'on peut en définitive laisser sur place ; pensez-y...
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Nature en danger
16 juin 2008
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Lancé en 2006, l'Observatoire des papillons des jardins se poursuit. Une formidable initiative ouverte à tous pour observer, comprendre et protéger ces gracieux insectes, tellement utiles pour la biodiversité... Les plus anciens d'entre vous se souviendront d' avoir vu des nuées de papillons. Les plus jeunes n'ont malheureusement plus le plaisir d'assister à ce magnifique spectacle : 71 % des espèces sont en déclin ! Destruction des haies, diminution des prairies, usages d'insecticides sont des facteurs qui contribuent largement au déclin des papillons de jardin. Pour les sauver, il faut d'abord les connaître, d'où l'idée de l'association Noé conservation et du Muséum national d'histoire naturelle de faire appel aux amateurs. Vous êtes donc invités à surveiller les papillons, à les identifier et à transmettre vos observations aux scientifiques du Muséum. En 2006 et 2007, plus de 2 000 jardins ont été observés, fournissant déjà des données précieuses. La Belle-Dame, par exemple a été plus rare en 2007 qu'en 2006. L'inscription se fait directement par l'Internet sur www.noeconservation.org. L'opération porte sur les 28 espèces les plus communes. Il suffit de télécharger les feuilles d'identification ou de consulter les cartes d'identité des papillons sur le site. Des conseils pour faire de votre jardin un paradis écologique vous sont aussi prodigués.
(Source magazine Fémina du 9 au 15 juin 2008)
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24 avril 2008
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Photo : Vol de canards sauvages
Oiseaux, poissons, mammifères... Tous les acteurs de la faune et la flore planétaire commencent déjà à subir les conséquences du réchauffement climatique. Les oiseaux sont déboussolés, les cycles de reproduction (souvent liés à des températures précises) se trouvent chamboulés... On assiste au déplacement et à la raréfaction de certaines espèces qui sont condamnées à aller plus loin vers le nord, afin de trouver la fraîcheur indispensable à leur survie. Ainsi la mante religieuse est contraint de s'établir en région parisienne ; le papillon Apollon de se réfugier vers les sommets alpins. Les oiseaux migrateurs en sont les premières victimes ; en effet, ils font l'impasse sur la migration car les températures hivernales sont suffisamment douces. La réduction des gelées hivernales et la chaleur croissante entraînent un pullulement des insectes au printemps. Des conditions idéales pour les moustiques qui infestent de nouvelles zones ; le moustique vecteur de la fièvre du Nil a déjà provoqué la mort de chevaux en Camargue et dans l'Hérault...
(Source WWF)
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