La fille de l'hiver de Eowyn Ivey (publié chez Fleuve Noir en janvier 2012) est un chef d'oeuvre selon moi. Un roman grandiose, magistral, féerique, magique, magnifique et dépaysant. A lire absolument !
En voici la 4e de couverture :
L'Alaska, ses forêts impénétrables, ses étendues enneigées. Son silence. Sa solitude. Depuis la mort de leur bébé, le mariage de Mabel et Jack n'a plus jamais été le même. Partir vivre sur ces terres inhospitalières paraissait alors une bonne idée. Seulement, le chagrin et le désir d'enfant les ont suivis là-bas et la rudesse du climat, le travail éreintant aux champs les enferment chacun dans leur douleur. Jusqu'à ce soir de début d'hiver où, dans un moment d'insouciance, le couple sculpte un bonhomme de neige à qui ils donnent les traits d'une petite fille. Le lendemain matin, celui-ci a fondu et de minuscules empreintes de pas partent en direction de la forêt... Peu de temps après, une petite fille apparaît près de leur cabane, parfois suivie d'un renard roux tout aussi farouche qu'elle. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Est-elle une hallucination ou un miracle ? Et si cette petite fille était la clé de ce bonheur qu'ils n'attendaient plus ?
Inspiré d'un conte traditionnel russe, La fille de l'hiver est un roman à la fois moderne et intemporel où le réalisme des descriptions n'enlève rien à la poésie d'une histoire merveilleuse... dans tous les sens du terme.
Eowyn Ivey a grandi en Alaska où elle vit toujours avec son mari et leurs deux filles (Grace et Aurora). Cette ancienne journaliste, devenue libraire, aime à se définir comme une entremetteuse, qui présente des livres aux lecteurs. La fille de l'hiver est son premier roman, inspiré d'un conte russe, mais aussi de ses expériences personnelles et de son cadre de vie comme en témoigne son blog www.eowynivey.com