(Création de Richard DEWOLFE)

Fils ou fille du Seigneur des forêts
A ta naissance,tout tacheté de blanc
On ne peut t'approcher petit faon,
Nul ne peut te toucher,à part ta mère.

Si vous croisez la route d'un faon, n'y touchez pas... Sa mère, la biche, l'abandonnerait à une mort certaine...

 Le Cygne est aussi chez Lilounette:
http://au-fil-des-jours.over-blog.org/
        chez Camomille :
http://www.camomille64.com/

C'est signe d'un bon présage
De te voir, cygne sauvage,
Bel oiseau majestueux au plumage immaculé,
Glisser ta silhouette gracieuse, en tout tranquillité,
A la fois puissante et fine avec ton long cou courbé.
Ton chant en trompette  encore sonore dans la brume
Est un cri dédié à Apollon et un hymne à l'amour,
Un battement de tes ailes et un bruissement de tes plumes.

Je vous ai pleurés cheveux,
Cheveux courts, cheveux longs,
Cheveux blonds, bruns, roux,
Cheveux châtains ou blancs ; 
Cheveux nattés, tressés,
En queue-de-cheval ou en chignon.
Comme un cheveu sur la soupe,
Chimio ennemie,
Tu t'en es pris à mes cheveux. 
Cuir chevelu devenu nu,
A quoi bon se faire des cheveux, 
Couper les cheveux en quatre,
Se faire des cheveux ?
Neuf mois sans miroir,
Neuf mois sans me voir.
J'avais mal aux cheveux.
Ma vie ne tenait qu'à un cheveu.
Se battre, se prendre aux cheveux,
Un cheveu sur la langue
Saisir l'occasion par les cheveux,
Et retrouver mes cheveux d'ange.
Me coiffer, me peigner,
Brosser mes cheveux gris...

(août 2003-avril 2004)

Nancy sait apporter aux siens la joie de vivre
Avant tout gardienne de foyer et mère de famille
Non égoïste, toute sa vie est un élan vers les autres.
Celle qui porte le prénom d'une ville lorraine
Ycompris la bonne étoile, a le sens vrai de l'amitié.

vous présente "sa" fable" inspirée d'une Fable de Jean de La Fontaine (qui, pour la petite anecdote, n'aimait pas les chats...)

Un humain adulait avec passion sa féline bête ;
Quand il caressait sa petite tête,
Il la trouvait grâcieuse et bien faite,
Quand elle ondulait de sa robe soyeuse,
Quand elle chatoyait de l'iris.
Il était si amoureux, 
Qu'il songeait à être plus heureux.
Il implora alors le ciel par ses pleurs pour que sa chatte,
Se métamorphosa en jeune femme délicate.
Le saint-homme en fit son épouse pour toujours,
D'affection et de soupir, il se consuma d'amour, 
Et la belle dame son joli coeur, lui offrit.
Elle enchanta tant son mari, 
Qu'il oublia qu'elle était animale, 
Puisqu'aux souris, elle ne faisait aucun mal.
Mais le naturel revint au galop ;
Aussitôt la femelle ronronna beaucoup trop.
Elle fit tant de manières
Que le pauvre homme regretta sa greffière.
Il comprit qu'il n'en serait jamais le maître.
Et de l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas.
Le marié au matin, chassa la traîtresse,
Et dans sa couche nuptiale, passa de la vie à trépas.
Ainsi sonna le glas !
Et la veuve tigresse, au logis s'installa.

( Extrait de LISABELLE, ch 13)