Béa Kimcat Blog
Mon roman : LISABELLE
(mars 2008)
http://lisabelle.briot.free.fr/
Mon 2e Blog : link
http://kimcat1b58.eklablog.com/
Poème dédié à Michel BERGER
Ta musique,
M’a fait rêver,
Tes chansons poétiques,
M’ont beaucoup touchée.
Ton visage laissait paraître,
Tant de bonté, et je regrette,
Que par une journée d’été,
Tu nous ai abandonnés.
Tu étais un grand artiste,
Heureusement, tu nous a laissé,
Ton image et tes disques,
A toi, nous pourrons penser.
Je souhaite vivement,
Qu’aujourd’hui, tu aies trouvé,
« Ton Paradis Blanc »,
Que tu nous as si joliment conté.
Tu pourras y rencontrer,
Tous tes amis d’antan,
Et ensemble pourrez chanter,
« Comme, comme, comme avant ».
Extrait du recueil de poésies de Monique Moreau publié aux Editions La Bruyère, 128, rue de Belleville à PARIS 20ème (ISBN : 2-7500-0068-8)
Portrait d'un chat
(Août 2001)
Je remercie Mirette.
Grâce à elle,
j'ai découvert
cet artiste-peintre parisien...
Bon comme la Romaine... La bonté dont il est question comporte un sous-entendu de faiblesse qui me chiffonne un peu. Quelqu'un qui est bon comme la Romaine est forcément bon et tellement bon, que les autres sont capables d'en abuser facilement. Ce qui me ramène fatalement à Régis. Je me demande si l'inspecteur a cuisiné mon délicieux compagnon et s'il lui a tiré les vers du nez... Décidément, le cheminement de mes pensées me conduisent encore vers une expression... "Tirer les vers du nez"... Ca m'a toujours beaucoup amusée. Que viennent faire des asticots dans les narines ? Mais peut-être que la présence des asticots ou des vers est une bonne piste. Il y a très longtemps, les larves des mouches servaient à guérir les plaies, car elles ne se nourrissaient que de tissus morts... A moins, qu'on évoque une autre explication beaucoup plus tirée par les cheveux : l'affreux gamin qui se triture l'intérieur du nez à grands coups de doigts agiles, avant de faire une boulette de "ver" ou de "vert", qu'il collera sous le bureau pour un usage futur en cas de disette, ou qu'il glissera dans le cou d'un camarade de classe...
Ironiquement, je pense que c'est la Peste noire qui sauva le chat. Dans l'Europe du Moyen-Age, le chat connut une véritable période noire, surtout s'il avait le malheur d'être de cette couleur. On en brûla, noya ou crucifia des milliers quelquefois même avec leur propriétaire. Il n'y avait donc plus assez de chats pour chasser les rats... Ce sont ceux, comme la petite Aure, qui avaient conservé des chats dans leur ferme, à leur risque et péril, qui sortirent indemnes de cette terrible épidémie. "Ces compagnons des sorcières" furent ainsi progressivement réhabilités. Plus question de diaboliser l'animal : il est désormais notre ami. Pourtant le chat noir est toujours marqué par une vieille superstitution tenace ; la vue d'un chat noir est encore aujourd'hui comme un mauvais présage ; uniquement pour les imbéciles...
Le chat, divinisé par les Egyptiens, martyrisé comme créature démoniaque, est avant tout l'un des meilleurs inspirateurs des écrivains. Et mon inspiration !
Avant de lire mes messages, je consulte un site sur les chats errants et je tombe par hasard sur un petit poème simple mais explicite :
" Chats errants
Abandonnés sans honte
Chats mendiants
Laissés pour compte
Négligence ?
Ignorance ?
Incompréhension des gens,
Stupidité ?
Responsabilité trop dure à assumer ?
Chats errants
Nés de liaisons vagabondes
Chats méfiants
A la merci du monde
Quelle est leur destination ?
Laboratoires d'expérimentation,
Trafic en tout genre ou déchatisation ?
Ou bien, malheureusement
Beaucoup trop rarement,
Bonheur retrouvé dans une nouvelle maison.
Chats libres
Aimés, nourris, choyés et respectés
Vie possible
Sans jamais être maltraités
Chats libres
Soignés, stérélisés et tatoués
Chats libres
Que l'on a pu sauver voire placer."
Je l'ajoute de suite dans mon site Web favoris.