La pose que les fans demandent le plus à James et Bob pour des photos, c’est le High-Five que James a enseigné à son compagnon de vie, la fameuse tape de la main de James dans la patte du chat Bob.
(source) http://www.laviedeschats.com/bob-le-chat-james-bowen-sdf/
J'ai relevé quelques passages qui m'ont particulièrement plu dans le récit de James, humain de compagnie de Bob :
... Je commençais vraiment à apprécier l'effet que Bob faisait aux gens : il illuminait leur journée. C'était un splendide animal, pas de doute là-dessus, mais il n'y avait pas que ça. Bob dégageait quelque chose de spécial. C'était sa personnalité qui attirait les gens, un courant passait quand on le regardait. Moi-même je le ressentais. Ce n'était pas un chat comme les autres, il développait un rapport particulier avec les gens, ou du moins ceux qui lui voulaient du bien... (page 93)
... J'avais lu un article quelque part, qui disait que si on laisse la télé allumée, les animaux domestiques se sentent moins seuls quand leurs maîtres ne sont pas là. Je ne savais pas si c'était vrai, mais j'ai quand même allumé. Bob s'est tout de suite installé à son endroit favori pour la regarder... (p 100)
... Les chats n'offrent pas leur affection facilement, ils sont connus pour être exigeants. Et si un chat n'aime pas son maître, il part s'en trouver un autre, les chats n'ont aucun scrupule à le faire. Ils partent vivre avec quelqu'un d'autre. La compagnie d'un chat me rendait plus sympathique aux yeux des gens. Je retrouvais mon humanité. Surtout après en avoir été tellement dépouillé. D'une certaine façon, grâce à Bob, je récupérais mon identité. J'avais été une non-personne, je redevenais quelqu'un... (p 102)
... Les chats se lavent tout seuls, ... se léchant et se lustrant sans arrêt. En fait, Bob était même le chat le plus méticuleux qu'il m'ait été donné de voir. Je l'observais s'adonner à son rituel, se mordillant délicatement les coussinets. Ca me fascinait, surtout parce que ce rituel était si étroitement lié à ses ancêtres. Les parents éloignés de Bob venaient de pays chauds et ils ne transpiraient pas, alors se lécher était pour eux le moyen de se recouvrir de salive pour se rafraîchir. C'était leur version de sa cape d'invisibilité. L'odeur peut être un handicap pour la chasse. Les chats sont des chasseurs rapides qui piègent leurs proies, et par conséquent, ils doivent être les plus discrets possible. Leur salive contient un déodorant naturel, ce qui explique aussi pourquoi ils se léchent beaucoup. Il a été prouvé par des zoologues que les chats qui parviennent le mieux à effacer leur odeur en se léchant survivent plus longtemps que les autres et ont une plus belle descendance. C'est aussi pour eux un moyen de se cacher des prédateurs comme les gros serpents, les lézards et les autres carnivores plus gros... (p 113-114)
...Je n'avais pas tari d'éloges sur Bob quand j'étais en Australie, racontant à tout le monde comme il était intelligent. Je suis sûr que les gens ont dû me prendre pour un fou. Ils devaient se dire : "Un chat ne peut pas être intelligent." Mais quelques semaines après mon retour à Londres, je me suis rendu compte que j'avais été bien en dessous de la réalité. Faire ses besoins avait toujours été une corvée pour Bob. Il n'avait jamais accepté d'utiliser la litière que je lui avais achetée... Il était vraiment pénible d'avoir à se taper les cinq étages chaque fois qu'il voulait se soulager... Un matin, je me suis réveillé très tôt... Je me suis extirpé du lit et je suis parti, encore ensommeillé, vers les toilettes. La porte était entrouverte et j'entendais une sorte de tintement léger. J'ai pensé que quelqu'un s'était introduit dans mon appartement pour utiliser mes toilettes, mais quand j'ai légèrement poussé la porte, la scène que j'ai vue m'a laissé sans voix. Bob était installé sur la cuvette... (p 265-266)
... Je racontais que Bob m'avait sauvé la vie... C'était la pure vérité... Depuis que je l'avais trouvé dans le couloir à peine éclairé de mon immeuble, il avait transformé mon monde... J'étais un héroïnomane en voie de désintoxication, menant une existence précaire. J'allais avoir 30 ans... et je n'avais nul autre but que la survie. J'avais perdu le contact avec ma famille et je n'avais pratiquement aucun ami... Je crois vraiment dans le karma, l'idée qu'on récolte toujours ce que l'on sème. Je me demande si Bob était ma récompense pour avoir fait le bien à un moment ou à un autre dans ma vie agitée... Bob est mon meilleur amiet mon guide vers une vie meilleure. Il a juste besoin que je veille sur lui. Et c'est ce qu'il fait aussi pour moi... (p 289-290-291)